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Thiago Motta assure que « pour le vestiaire et l’équipe, Aurier n’était pas un problème »
Serge Aurier, arrière droit de 27 ans de Tottenham depuis 2017 qui est notamment passé par le Paris Saint-Germain (2014-2017), reste dans les mémoires notamment à cause de la fameuse « affaire » Périscope, avec le joueur qui avait insulté l’entraîneur (Laurent Blanc) et des coéquipiers en direct sur l’application. Thiago Motta, ancien milieu parisien (janvier 2012 à juin 2018) aujourd’hui entraîneur, a évoqué ce dossier au cours d’une interview accordée à RMC Sport.
« Le vestiaire a accepté de le faire revenir. Il était là tous les jours, on le connaissait et c’est un très bon garçon. Et comme joueur, il était magnifique. Après on ne savait pas toute l’histoire entre lui, le coach et le club. Mais nous dans le vestiaire, on n’a pas eu de problème à remettre Serge. Même avec les joueurs concernés il a expliqué la situation et ils ont réglé ça. Pour le vestiaire et l’équipe, Serge n’était pas un problème.
Thiago Motta « Si on ne s’est pas qualifié, ce n’est pas à cause de Serge. »
Avec Laurent (Blanc), je ne sais pas. Non, ça n’a pas joué pour le match contre Manchester City (1/4 de finale de C1). Je ne pense pas. Si on ne s’est pas qualifié, ce n’est pas à cause de Serge. Serge, il sait qu’il s’est trompé. Il s’est excusé, auprès du coach aussi. », propos relayés par Foot Mercato.
Serge Aurier appréciera sans doute ces propos de son ancien coéquipier, pleins de compliments et de pardon. Il n’est pas question de garder un problème à cause de l’erreur commise. La page a même visiblement été vite tournée. Sauf que cela n’a pas forcément le cas pour tout le monde. Les médias ont maintenu une certaine tension et le coach Laurent Blanc n’a pas semblé tout à fait avoir digéré la situation la dernière fois qu’il en a parlé.
Cependant, il est indéniable que le PSG n’a pas perdu en Ligue des Champions seulement à cause de cette affaire. Il y a bien d’autres éléments (tactique et réussite notamment). Cela peut tout de même en faire partie, car cela a été une perturbation qui était largement évitable.