Autour du PSG
Sagnol revient sur la remontada subie par le PSG pour expliquer qu’Emery a été trop critiqué
Au micro de RMC Sport, Willy Sagnol, ancien arrière droit du Bayern Munich (2000-2008) et de l’Equipe de France (58 sélections) notamment qui est aujourd’hui consultant sportif, a tenu à prendre un peu la défense du coach Unai Emery, qui a notamment subi de nombreuses critiques après la remontada vécue avec le Paris Saint-Germain contre le FC Barcelone en 8e de finale de la Ligue des Champions 2016-2017 (victoire 4-0 à l’aller, défaite 6-1 au retour).
🗣 "On a beaucoup tapé sur Unai Emery, mais beaucoup de joueurs sont passés entre les gouttes et se sont cachés"
Hormis le coach espagnol, Willy Sagnol pointe surtout la responsabilité évidente des joueurs du PSG lors de la remontada contre le Barça (6-1), en mars 2017. pic.twitter.com/5dovfowGir
— Team Duga (@TeamDugaRMC) April 16, 2020
« Il n’y a pas de juste milieu avec Emery. Même quand il gagne 3-0, tu le vois souffrir sur le banc de touche. Il est toujours comme ça. On a beaucoup tapé sur Unai Emery, mais beaucoup de joueurs sont passés entre les gouttes et l’ont fait de manière intelligente. Ils se sont cachés.
Sagnol « il se mettait derrière un joueur de Barcelone. »
Je pense toujours à Marco Verratti, qui est un excellent joueur. Regardez le match de Verratti… Quelle est la qualité de Verratti ? C’est de se mettre entre deux pour recevoir les ballons, pouvoir se tourner et enchaîner par la suite. Sur ce match, à chaque fois, il se mettait derrière un joueur de Barcelone, donc tu ne pouvais plus le toucher. Paris n’avait pas le ballon et quand tu as Messi et Neymar en face, tu sais qu’il peut se passer des choses. », propos retranscrits par Foot Radio.
Que le PSG ait réalisé un très mauvais match, ce n’est pas un scoop. Tout le monde le sait que les hommes d’Unai Emery ont été catastrophiques. Ce qui est forcément de leurs responsabilités, comme de celle du coach. C’est ainsi dans le football. L’entraîneur ne doit pas être oublié dans le mérite des victoires, comme il a toujours une petite part au moins de « culpabilité » dans un échec. Cependant, les joueurs restent les acteurs principaux. Ce soir-là, tout le monde s’est un peu raté. Les joueurs ont semblé paniquer au final de la rencontre et l’entraîneur n’a pas trouvé la réponse. L’absence de Thiago Motta (blessé) ayant forcément joué dans le manque de force mentale.
Cependant, Mais il ne faudrait pas oublier que Barcelone a eu un « 12e homme » qui a été important dans sa qualification : Deniz Aytekin, l’arbitre de la rencontre. Malgré la mauvaise performance du PSG, la qualification était tout à fait possible sans un arbitrage scandaleusement en faveur des Catalans. Et si Paris avait pu passer, même avec ce match raté, la suite et les commentaires auraient été très différents.