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Ménez avoue qu’il a pu être « con », fait l’éloge d’Ancelotti et évoque un grand souvenir au PSG
Jérémy Ménez, attaquant de 32 ans notamment passé par le Paris Saint-Germain (2011-2014) aujourd’hui au Paris FC (depuis 2019), s’est confié dans l’édition de France Football publiée ce mardi. L’international français (24 sélections) est revenu sur plusieurs points de sa carrière, notamment le fait qu’il a été très critiqué à plusieurs moments par la presse.
Ménez « Parfois, j’ai été con, avec mon caractère de con. »
« J’ai peut-être aussi aidé la presse à être méchante avec moi. J’aurais pu être un peu plus ouvert, moins con. Parfois, j’ai été con, avec mon caractère de con. Je me suis fermé à des gens alors qu’ils ne m’avaient peut-être pas fait de mal. J’ai horreur de l’injustice et j’ai lu plein de choses fausses sur moi. Mais la presse fait juste son travail, c’est comme ça. Moi, je sais qui je suis. C’est le principal. »
C’est bien de voir un joueur admettre qu’il a pu commettre des erreurs, ne pas avoir le bon comportement. Bien sûr, la presse pu être trop dure à certains moments. Cela arrive souvent, malheureusement. Tout est amplifié, surtout quand c’est du négatif. Mais Ménez n’a pas toujours eu le bon comportement sur et en dehors des terrains, alors les critiques n’étaient pas imméritées non plus. C’est dommage de voir ce joueur si talentueux ne pas avoir tout fait pour réussir. Sa carrière est tout de même intéressante, mais elle aurait pu être sans doute bien meilleure. Ménez a ensuite évoqué le coach qui l’a le plus marqué, il s’agit de Carlo Ancelotti, qu’il a connu au PSG de janvier 2012 à juin 2013.
Ménez « J’adore son côté humain. C’est limite plus important que la tactique. »
« J’aime beaucoup Carlo Ancelotti. J’adore son côté humain. C’est limite plus important que la tactique. Quand tu sais gérer un groupe, que tu l’as avec toi, t’as tout gagné. Lui, il a ça. Quand Ancelotti vient à tes barbecues, discute avec tout le monde et commence à chanter devant tout le groupe, c’est beau. Il existe une frontière avec lui, il reste le coach, mais il sait la faire glisser. Et toi, t’as pas envie de la dépasser. J’ai adoré travailler avec lui. »
Comme Ménez est loin d’être le premier jour à mettre en avant les qualités humaines du coach italien, on peut penser qu’elles sont particulièrement marquantes. Cela en plus de son tactique, c’est ainsi qu’il est devenu un très grand entraîneur et qu’il a remporté de nombreuses titres. C’est toujours intéressant de voir le lien qu’un entraîneur a réussi à créer ou non avec son groupe. On a aussi forcément des regrets face à son départ du PSG en 2013 pour signer au Real Madrid. Cela alors que Paris venait de retrouver le titre en Ligue 1, ce qui reste le moment le plus fort de la carrière de Ménez.
Ménez « ce que j’ai ressenti l’année où on est champions avec Paris pour la première fois (2013) reste quand même unique. »
« J’ai du mal à lâcher des larmes. Pourtant, je peux avoir un côté sensible. De là à pleurer pour une défaite, non. Mais ce que j’ai ressenti l’année où on est champions avec Paris pour la première fois (2013) reste quand même unique. Ç’a été comme une délivrance. On gagne le titre à Lyon, où je marque (12 mai 2013, succès 1-0 lors de la 36 e journée). Au coup de sifflet final, tu cours partout, tu te dis : “Enfin !’’ C’était magnifique. Mais je n’ai pas pleuré. »
Pas toujours très expressif, l’attaquant de 32 ans explique donc avoir ressenti une émotion particulièrement forte à ce moment. Ce qui est compréhensible tant ce titre était attendu et espéré. A cela s’ajoute le fait qu’il a inscrit le but de la victoire à Lyon. Tout le monde aurait préféré obtenir ce titre lors du match précédent contre Valenciennes, mais la soirée n’avait pas réussi à Paris (1-1) avec le fameux carton rouge pris par Thiago Silva. Tant pis, la joie était tout de même grande. Et il y avait quelque chose de spécial à prendre ce trophée sur la pelouse lyonnaise.
7529
21 avril 2020 at 16:01
Lui n’a pas été toujours net mais que dire des pseudos supporters qui le sifflaient? pour moi suis-je le seul ? ce joueur avait une classe et ne méritait pas d’être sifflé s’il avait eu le même traitement que d’autres aujourd’hui il n’aurait pas eu cette minable considération.
NicolasB
21 avril 2020 at 17:12
S’il avait moins marché sur le terrain…