Leipzig/PSG – Tuchel raconte sa colère au coup de sifflet final, Nagelsmann le « comprend »

A la fin de la demi-finale de la Ligue des Champions hier soir remportée par le Paris Saint-Germain (3-0, retrouvez le résumé ici), une altercation a eu lieu entre un membre du staff technique du RB Leipzig et le coach parisien Thomas Tuchel. Sur le moment, personne n’a vraiment compris les raisons de cette colère mais l’entraîneur s’est expliqué au micro de Sky Sport Deutschland.

Tuchel « J’ai jugé que le RB a été trop dur dans les duels »

« J’ai jugé que le RB a été trop dur dans les duels. Mais je n’irai pas plus loin. Je lui ai fait part de mon avis, son attitude n’a pas été digne d’un match d’une telle importance. Avec Julian, c’était chaud, mais entre deux entraîneurs, cela arrive fréquemment. Mais cet entraîneur responsable de la préparation physique a voulu se mêler de quelque chose qui ne le regarde absolument pas. Point barre. », propos relayés par L’Equipe.

Tuchel est toujours là pour défendre ses joueurs. Même après une qualification pour sa première finale de Ligue des Champions. Durant sa carrière, il a démontré son gros caractère et visiblement il n’a pas apprécié le traitement fait à ses joueurs par le club allemand. Il ne fait aucun doute que la peur de perdre un ou plusieurs joueurs avant d’arriver en finale a pu l’amener à s’exprimer avec une certaine colère. Ce qui a été compris par son homologue Julian Nagelsmann.

Nagelsmann « Je comprends parfaitement sa colère »

« Nous avons commis beaucoup de fautes, Thomas s’en est plaint, il a eu peur pour ses joueurs. Au total, trente-quatre fautes, c’est vrai que c’est un peu beaucoup. Je comprends parfaitement sa colère. Nous sommes passés à côté de notre sujet. »

C’est bien de voir un entraîneur qui sait admettre l’erreur de son équipe et des fautes qui étaient sans doute en trop. Cela ferait du bien à la Ligue 1. Nagelsmann va donc dans le sens de Tuchel et regrette surtout la performance de ses joueurs. Mais comment analyser cela ? Le PSG s’est employé à mettre une forte pression au club allemand, Paris s’est montré fort dans les duels et Neymar a encore donné le tournis à ses adversaires. Alors comme souvent lorsqu’une équipe n’attrape pas la balle, elle est en retard.

En regardant la rencontre, on a plutôt eu la sensation d’avoir un match assez correct au niveau de l’agressivité. Pourtant, 34 fautes ont été commises par Leipzig ce qui est très élevé. Au moins, il n’y a pas eu une « méchanceté » de l’adversaire. On y voit surtout un nouveau signe de la grande supériorité parisienne hier.