Autour du PSG
Le père de Neymar s’insurge après sa blessure « jusqu’à quand ce sera la faute de la victime ? »
Neymar, attaquant de 28 ans du Paris Saint-Germain, est sorti sur blessure à la toute fin du match perdu dimanche soir contre l’Olympique Lyonnais (0-1, 14e journée de Ligue 1) suite à un tacle violent du milieu Thiago Mendes (milieu de 28 ans). Le père du numéro 10 parisien a fait part de sa colère après ce geste, alors que le journaliste Daniel Riolo a surtout accusé le joueur d’avoir été « stupide ».
« Le football sera perdant. »
« Jusqu’à quand ? On parle tellement de ça, on se souvient de cet excès de violence ! Pourquoi ne pas sévir dès la première (faute) ? Pourquoi attendre la 7e, 8e, 9e faute ? A-t-on besoin d’aller voir le VAR pour savoir que ça mérite une expulsion ? A-t-on besoin du VAR pour comprendre cette faute violente ? Il faut blesser quelqu’un pour avoir une attitude honnête ? Un joueur fait un ciseau irresponsable, violent, qui laisse l’autre joueur sans option de défense…
« Nous n’avons pas pris en compte le fait que Neymar a subi son traditionnel lot de fautes durant tout le match, toujours violentes, et ça alimente ce genre d’attitude et ce type de joueur. Le football sera perdant. JUSQU’A QUAND CE SERA LA FAUTE DE LA VICTIME ? », propos traduits par Foot Mercato.
Une colère tout à fait légitime, surtout quand on voit les commentaires de certains qui pensent surtout à mettre la responsabilité de cette blessure sur Neymar plutôt que Thiago Mendes. Certes, l’attaquant du PSG a déçu face à l’OL et n’a pas fait les bons choix. Il a sans doute trop dribblé. Cependant, comment mettre de côté les nombreuses fautes subies et peu sanctionnées ? Comment ne pas souligner que le tacle du milieu lyonnais est très dangereux ?
Avec une telle mentalité, le football aura du mal à avancer en France. Et les joueurs doués techniquement auront difficilement envie de venir. Il y a non seulement la violence du tacle, qui est loin d’être un cas isolé, mais aussi les commentaires ensuite. Il est temps d’avancer un peu et d’arrêter de toujours mettre la responsabilité sur le dribbleur.