Autour du PSG
Cazarre évoque le « chamboule-tout » de Tuchel et conclut par « ça fait froid dans le dos »
Le Paris Saint-Germain se déplace ce mercredi au Red Bull Arena pour y défier le RB Leipzig dans le cadre de la 3e journée de la phase de poules. Les Parisiens ne seront pas au complet car de nombreux absents sont à déplorer, notamment la dernière en date : Kylian Mbappé (attaquant de 21 ans). Au milieu de terrain, Thomas Tuchel devrait faire confiance une nouvelle fois à Marquinhos, le défenseur central et capitaine de 26 ans. Danilo Pereira (29 ans), recruté pour jouer au milieu, sera lui probablement en défense. Ces changements de postes ne sont pas bien acceptés (notamment au sein de l’équipe) et Julien Cazarre, humoriste et amoureux du PSG, n’hésite pas dans sa chronique pour France Football, à mettre en parallèle ces choix avec ce qu’il appelle la fameuse « malédiction historique ».
Cazarre « le masque qui a cartonné dans la capitale est sans concurrence celui de Thomas Tuchel »
« A l’époque, Halloween s’appelait « la crise de novembre », et à cette période, les masques de Dracula, Frankenstein ou Dark Vador faisaient moins peur que ceux de Hugo Leal, Alioune Touré ou Geraldao… Cette année, le masque qui a cartonné dans la capitale est sans concurrence celui de Thomas Tuchel, celui qui frappe aux portes de Leonardo à la nuit tombée en hurlant : “Un défenseur central ou un sort ! ”
Malheureusement pour le club parisien, Leonardo n’a rien voulu entendre et la sorcière Tuchel a jeté une malédiction sur l’équipe, celle du « chamboule-tout » qui ne met jamais un joueur à son poste. « Hahahahaha ! » Ça fait froid dans le dos… À croire qu’en 1970, une fée maléfique s’est penchée sur le berceau qui était présent sur l’écusson du club
Toujours plein d’humour Julien Cazarre dit avec humour une situation qui commence à « agacer » autour du club parisien. Il fait un parallèle avec la fameuse crise de novembre qui, avant l’arrivée des Qataris, revenait sans cesse dans le quotidien des Parisiens à cette période de l’année. Ce parallèle avec halloween est tout trouvé cette année. Tuchel a enfilé son costume d’entraîneur en mal d’amour et a décidé de camper sur ses positions concernant les positions de Marquinhos et Danilo Pereira. Cazarre appui souvent ses propos sur le PSG en avançant avec humour que le club est maudit tant il a depuis des années réussi à se mettre dans des situations qui n’auraient jamais dû arriver.
La remontada de 2017, le match contre Manchester United en 2019 ou encore le but dans les derniers instants contre Chelsea sont autant de matchs qui ont mis le PSG sur le devant de la scène. Mais dans ce club, il ne se passe pas une longue période sans sa petite « crise ». Cette année, c’est le conflit entre Leonardo et Tuchel qui anime les journaux et émissions de foot français. Au PSG, l’actu n’est jamais calme et Thomas Tuchel semble parfaitement à l’aise pour relancer les petites querelles (on l’a encore vu hier soir).
Mais Tuchel semble croire en ce choix d’installer Marquinhos au milieu de terrain. Il voit des choses que, nous, suiveurs ne voyons peut-être pas. En tout cas, Cazarre a raison lorsqu’il parle de malédiction, car il semblerait que lorsque tout va bien au Paris Saint-Germain, un événement ou des choix viennent mettre des bâtons dans les roues de la marche en avant parisienne. Ce cas avec Marquinhos et Pereira en est l’illustration parfaite. Le club parisien n’a pas besoin de çà, cette permutation ressemblant plus à une manière pour le coach Allemand de montrer son mécontentement concernant le mercato estival. Le PSG n’est définitivement pas un club comme les autres, en 50 ans il a déjà vécu toutes sortes d’expériences et cela pourrait s’avérer utile pour grandir. Mais même « dénoncées » avec humour, ces situations sont néfastes pour le club et son image.
Paris veut gagner ? Il faudra alors que tout le monde travaille dans le même sens.